35 km vers Éauze !

Salut !

Hier soir j’étais dans un gîte très sympa avec 3 belges et deux sœurs. Le soir après avoir mangé en ville, je les ai rejoints au gîte et on a passé une heure de super moments, où on a chanté et papoté !

Aujourd’hui c’était donc mon avant-dernière étape au départ de Condom. Comme les deux filles se levaient vraiment tôt et que j’étais dans la même chambre qu’elles, j’en ai profité pour me lever à 5 heures, et je suis parti à 6 heures pile, avec la lampe torche au début.

L’aube sur la campagne…

Armelle, c’est ça une prêle :

Assez rapidement j’ai rejoint d’autres groupes de marcheurs, et j’ai rejoint vers 8:30 un groupe de huit marcheurs, tous dans la trentaine, et vraiment sympa. Du coup, je me suis joint à eux, vu qu’ils allaient à Éauze comme moi. C’est Lucie, Emmanuel, Marie, Joseph, Line, Alexis, Véronique et Delphine. Du coup, ils m’ont proposé de réserver un lit dans leur gîte !

Nous avons dépassé Montréal où ils ont fait quelques emplettes pour midi, et nous voilà repartis sur le chemin. Peu de temps après vers 10:00, un orage éclate, avec quelques coups de tonnerre qui nous tombent à environ 500 mètres.

Réfugiés et sortis du chemin par mégarde, Marie nous exhorte à reprendre la route

L’orage s’est peu à peu calmé, et nous avons pu continuer au sec et sous le soleil. Nous avons rencontré une maison avec un bar ouvert proposant plein de victuailles, et une invitation à profiter du jardin. Nous avons fait là la pause de midi (je n’ai rien mangé), ce qui nous a permis de changer nos chaussettes trempées.

Nous avons continué avec quelques pauses régulières bienvenues, et j’ai professionnellement fait connaissance avec tout le monde.

Après une longue marche avec de beaux paysages et pas mal de papote, nous sommes arrivés à 17:15 à Éauze. J’ai fait mal plus grosse étape du trajet, avec 35 km et +/- 650 m de dénivelée. Le problème des ampoules semble totalement réglé !

Maintenant, la marge d’adaptation est sur les tendons et ligaments des pieds et chevilles. Je sens qu’à force de marcher, ça tire partout dans mon pied, tendon d’Achille et autres parties. Cette adaptation ne se fera pas vite, c’est plutôt l’affaire de quelques mois à quelques années. Mais la bonne nouvelle, c’est que pour ça il faut que je reparte !!

Ce soir c’était vraiment top. On va bien mangé au gîte, et comme ils chantent tous dans des chorales (vraiment ce sont des gens recommandables !), ils ont eu envie de chanter. Chansons, canons airs d’opéra, on a chanté plein de trucs avant de faire deux manches de Codenames.

Demain je vais marcher avec euxpour ma dernière journée sur le chemin, jusqu’à Nogaro.

Ensuite je partirai samedi en train pour Cahors, l’étape initiale de mon voyage, pour y retrouver Armelle. Elle termine son stage demain, et nous avons décidé ce matin de passer une nuit et une journée ensemble pour nous retrouver un peu.

Bises, portez-vous bien !

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